A l’heure où tout le monde parle de la future campagne de vaccination contre la Covid-19, la question récurrente revient toujours : « se faire vacciner ou pas ? »
C’est bien connu que l’adhésion aux plans de vaccination, de tout temps, a toujours suscité le débat, entre les « pour la vaccination » et les « contre la vaccination ».
Les avantages de se faire vacciner
L’immunisation joue un rôle crucial dans la prévention, le traitement et la prise en charge des maladies chez l’humain. En 1796, le médecin Edward Jenner « invente » pour la première fois la vaccination contre la variole.
Se faire vacciner, contribue à prévenir, chaque année, de deux à trois millions de décès dus à des maladies évitables par la vaccination, notamment le cancer du col de l’utérus, la diphtérie, l’hépatite B, la rougeole, les oreillons, la coqueluche, la pneumonie, la poliomyélite, la diarrhée causée par le rotavirus, la rubéole et le tétanos, comme le mentionne l’Organisation mondiale de la santé.
Se faire vacciner, un enjeu de santé publique majeur
Tous les spécialistes sont unanimes pour dire que la vaccination est, avec l’accès à l’eau potable, la mesure de santé publique la plus importante dans le monde, pour réduire la mortalité des populations.
Mais le fait de devoir se faire vacciner peut faire naitre des angoisses, des peurs et du stress.
Les plans de vaccination obligatoires en France
En 2018, le nombre de vaccins obligatoires en France est passé de 3 à 11. Cela a suscité à nouveau inquiétudes, des peurs et des oppositions. Le sujet n’est pas nouveau ou lié à une culture en particulier. Il remonte aux premiers temps de ce procédé vieux de deux siècles.
De plus, de fausses études se sont multipliées sur le net, afin d’alimenter la crainte du camp « contre la vaccination ». En 1998, une étude américaine en particulier, a essayé de démontrer un lien entre vaccination et autisme. Démonstration rapidement démentie officiellement par de nombreuses études scientifiques sérieuses.
Comment se préparer à se faire vacciner, en gérant son stress ?
De nombreuses études ont montré que l’adhésion aux plans de vaccination, sont liés entre autres à la question de l’ajustement à la douleur. En effet, les inconvénients engendrés par l’injection elle-même figurent parmi les raisons les plus fréquemment avancées par les parents pour refuser les vaccins, que ce soit pour leurs enfants ou que ce soit pour eux-mêmes.
La douleur du vaccin et ses effets secondaires potentiels sont deux facteurs qui contribuent à alimenter nos peurs et générer du stress, pire de la phobie dans certains cas.
Les phobies sont un motif fréquent de consultation en psychothérapie. Si certaines sont bénignes, comme la peur des araignées, de l’avion, des injections, d’autres peuvent être très invalidantes. Parmi les solutions possibles, l’hypnose Ericksonienne pour traiter une phobie, est une approche particulièrement efficace.
Comment fonctionne l’hypnose sur le traitement des phobies ?
L’hypnothérapie permet, en quelques séances, d’éliminer bon nombre de phobies grâce à une reprogrammation des pensées et des comportements. L’hypnose est un état de conscience modifié pendant lequel il est possible d’acquérir des nouvelles capacités en allant chercher ses propres ressources. Dans ce sens l’hypnose est un outil intéressant pour traiter efficacement les phobies.
L’hypnose est la méthode très rapide et très efficace pour surmonter une phobie et même des phobies multiples avec un taux d’efficacité qui est proche des 100%. Toutes les thérapies brèves, comme l’hypnose Ericksonienne, peuvent aider à mieux vivre les peurs et à apprivoiser les phobies.
L’accompagnement par l’hypnose ou la sophrologie, entrent dans une démarche de mieux-être et en aucun cas ne peuvent se substituer et / ou remplacer une consultation ou un diagnostic formulé par un médecin ou un professionnel de santé. Toute question relevant du domaine médical est à poser à votre médecin traitant.
L’état d’hypnose place la partie consciente de l’esprit dans une relaxation profonde, permettant d’accéder à la partie inconsciente du cerveau. Celui-ci est plus ouvert aux suggestions et, par conséquent, des changements peuvent être créés de manière bien plus rapide que par l’utilisation de techniques classiques. Dans le cas des phobies, l’hypno-praticien va accompagner votre inconscient, afin de « reprogrammer » les réactions de votre esprit, à l’objet qui déclenche habituellement la phobie ou la peur.
Par un processus de désensibilisation, le praticien en hypnose Ericksonienne guide son client vers des réactions plus neutres face à l’objet de la peur, en le faisant y penser de manière plus objective et positive.